Le marais de Belle-Isle est désormais protégé

Le ministre des Finances, Graham Steele
Le ministre des Finances, Graham Steele (archives)

Le marais de Belle-Isle, situé entre Annapolis Royal et Bridgetown, est maintenant protégé par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

Le ministre des Affaires acadiennes, Graham Steele, en a fait l'annonce, vendredi soir, dès l'ouverture de l'assemblée générale annuelle de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse.

Le marais de Belle-Isle est l'un des premiers endroits où les Acadiens se sont établis dans l'Acadie des Maritimes.

Au 17e siècle, une trentaine de familles acadiennes possédaient des fermes dans ce marais qu'ils avaient asséché à l'aide d'aboiteaux.

Selon l'archéologue Marc Lavoie, Belle-Isle a une importance toute particulière puisque personne ne s'est installé dans ce marais après la Déportation. Il explique qu'à part les Acadiens, personne ne savait comment fonctionnaient les aboiteaux.

L'archéologue, qui fait des fouilles dans le marais de Belle-Isle depuis plusieurs années, affirme que « le marais de Belle-Isle est le plus grand village acadien situé dans le berceau de l'Acadie ».

Par ailleurs, le quart du marais de Belle-Isle est maintenant protégé grâce aux démarches de Robert et de Diane Surette. Ces derniers ont découvert, après avoir acheté une terre dans le marais, que c'était la terre de leurs ancêtres.

(Belleisle Marsh Protected Site Designation made under Section 7 of the Special Places Protection Act R.S.N.S. 1989, c. 438 , O.I.C. 2010-387 (October 21, 2010), N.S. Reg. 158/2010)